Description de l'évènement

MARDI 31 JANVIER – 18h
La rencontre avec Jean-Loup Hubert initialement prévue est remplacée par une rencontre autour de la restauration de films, menée par Ghislaine Gracieux (Institut Jean Vigo et agent gestionnaire des droits de Jean-Loup Hubert) et Pierre Olivier (directeur du catalogue de TFI studios) et d’une intervention en visio du réalisateur Jean-Loup Hubert.
A 19H PROJECTION :

La Reine blanche

Jean-Loup HUBERT

France, 1991, 1h59, DCP

Int. : Catherine Deneuve, Bernard Giraudeau, Richard Bohringer, Jean Carmet…

1960, confrontée au retour d’Yvon, Liliane, mariée à Jean, a besoin de comprendre : pourquoi ce départ précipité, vingt ans plus tôt ? Jean, de son côté, se sent menacé. Il n’a pas oublié que son ami d’enfance était lui aussi amoureux de Liliane avant de disparaître mystérieusement…

« Cinéaste du passé – autant par son classicisme que par l’exploration de ses souvenirs d’enfance – Jean-Loup Hubert a gardé de ses aînés le même goût du romanesque, le même plaisir des acteurs et des personnages bien dessinés, la même poésie réaliste dans l’évocation de milieux populaires, de leur quotidien, de leurs espoirs, de leurs rêves, de leurs chimères…

Cette nostalgie d’une époque et de son cinéma est ici doublée d’un penchant prononcé pour le mélodrame tant le cinéaste œuvre plus que jamais, avec cette Reine blanche, en quête d’une quintessence de l’émotion des sentiments éternels…

En filmant des êtres qui réapprennent leur innocence et aspirent à une candeur symbolisée par la blancheur immaculée de la robe de reine du carnaval, Jean-Loup Hubert s’est lui aussi abandonné à la simplicité d’une sorte de bonheur d’enfant. » Gilles Colpart – Saison cinématographique 1991

Jacques Verdier

Billetterie

 

Le lendemain, mercredi à 14h, retrouvez le film Le Grand Chemin.

 

En partenariat avec TF1 STUDIO

JEAN-LOUP HUBERT
Pour L’Année prochaine… si tout va bien, son premier long métrage, Jean-Loup Hubert réunit devant sa caméra Thierry Lhermitte et Isabelle Adjani. Cette histoire d’un couple se séparant et se réconciliant est suivie de la comédie La Smala (1984). Le metteur en scène, ébranlé par l’abandon quinze jours avant de tournage de son film Sanguine, s’isole alors dans sa maison de campagne, sur les lieux de son enfance, pour écrire Le Grand Chemin, salué par la critique et qui vaut à Anémone et Richard Bohringer les César de la Meilleure actrice et du Meilleur acteur en 1988. Le cinéaste dirige à nouveau ce dernier dans Après la guerre (1989) et La Reine blanche (1990). Avec À cause d’elle (1992) qui présente ses premiers émois amoureux, Jean-Loup Hubert achève le cycle autobiographique entamé avec Le Grand Chemin, Après la guerre et La Reine blanche, tous trois déjà interprétés par son fils Antoine Hubert. En 1997, le cinéaste fait son retour au grand écran en faisant de la Première Guerre mondiale le théâtre d’une romance, Marthe, emmenée par Guillaume Depardieu et Clotilde Courau. Sept ans plus tard il tourne Trois petites filles (2004).
Si le cinéma de Jean-Loup Hubert porte un regard sensible sur l’enfance et l’adolescence, il est loin d’une nostalgie dont on l’a parfois accusé, portant également un regard parfois sombre et toujours légèrement ironique sur la classe moyenne comme dans L’année prochaine… si tout va bien et surtout La Reine blanche.

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