Ecole et cinéma

École et cinéma propose aux élèves, de la grande section de maternelle (parfois à partir de la moyenne section) au cours moyen (CM2), de découvrir des œuvres cinématographiques lors de projections organisées spécialement à leur intention dans les salles de cinéma.
Ils commencent ainsi, grâce au travail pédagogique d’accompagnement conduit par les enseignants et les partenaires culturels, une initiation au cinéma.
Dans les Pyrénées-Orientales, l’action est coordonnée par l’Institut Jean-Vigo. Il intervient directement pour les écoles de Perpignan, les associations Cinémaginaire et Ciné-Rencontres de Prades ont en charge le reste du département.

Cycle 2 – GS/CP/CE1/CE2

Octobre / Novembre :
Wallace et Gromit
Nick Park, GB, 2016, 54 mn
PREVISIONNAGE  : jeudi 29 septembre à 18h au cinéma Castillet de Perpignan

Janvier / Février :
La croisière du Navigator
B. Keaton & D. Crisp, USA, 1924, 59 mn
PREVISIONNAGE: lundi 28 novembre à 18h au cinéma Castillet de Perpignan

Mars :
Le chien jaune de Mongolie 
B. Daava, Allemagne, 2005, 1h33, VF
PREVISIONNAGE : jeudi 26 janvier 2023 à 18 h au cinéma Castillet de Perpignan

Cycle 3 CM1/CM2/6ème

Novembre :
Jour de fête
Jacques Tati, France, 1949, 1h18
PREVISIONNAGE : lundi 3 octobre à 18 h au cinéma Castillet de Perpignan

Janvier/Février :
Swing
Tony Gatlif, France, 2001, 1h27
PREVISIONNAGE : jeudi 1er décembre à 18 h au cinéma Castillet de Perpignan

Mars :
Eté 93
Clara Simon, Espagne, 2017, 1h36 (VO stfr.)
PREVISIONNAGE : jeudi 2 février 2023 à 18 h au cinéma Castillet de Perpignan

Wallace et Gromit

Wallace et Gromit


Wallace et Gromit
Nick Park – Grande-Bretagne – 2016 – 54 mn – VF
Morph : Selfie

Morph est un personnage emblématique des Studios Aardman, peu connu en France mais très connu en Angleterre grâce à une série télévisée britannique. Ce film fait partie d’une nouvelle série réalisée dans les années 2010. Contrairement aux autres films du programme, ce court-métrage n’use pas de la parole, seulement d’onomatopées.

Une Grande Excursion (A Grand Day Out)

C’est le drame, il n’y a plus de fromage. Wallace construit donc une fusée pour aller chercher du fromage sur la lune, qui est faite de fromage, comme chacun sait.

Un Mauvais Pantalon (The Wrong Trousers)

Alors que Wallace a des problèmes financiers, il décide de prendre un locataire. Un pingouin taciturne, Feathers MacGraw, se présente et n’a de cesse de remplacer Gromit auprès de Wallace. Il va s’avérer que ce pingouin n’est autre qu’un dangereux malfaiteur.

Impossible de se lasser de cette merveille qui, en son temps, a fait le tour du monde des festivals d’animation, où elle a glané tous les prix avant d’être consacrée par l’oscar du meilleur court métrage d’animation en 1993. L’art de la pâte à modeler animée y atteint ici la perfection. Les moindres accessoires ont été modelés avec minutie.

Chose rare dans le monde du cinéma image par image : l’auteur se révèle un prodigieux metteur en scène ! La filature du pingouin par Gromit est une séquence digne de Hitchcock. Quant à la poursuite finale sur un train électrique emballé – un morceau d’anthologie –, elle évoque les prouesses acrobatiques d’Indiana Jones. (télérama.fr)

Plus d’informations : https://www.passeursdimages.fr/projet/wallace-et-gromit-les-inventuriers

La croisière du Navigator

La croisière du Navigator


B. Keaton, D. Crisp – USA – 1924 – 59 mn
Un couple loufoque composé de Rollo Treadway, un aristocrate fainéant, et de la roturière Betsy se retrouve seul à bord d’un navire à la dérive alors que la demoiselle a récemment écarté une demande en mariage du jeune homme. Dès lors, ils s’organisent pour survivre loin de leurs domestiques et du confort, enchaînant les situations rocambolesques jusqu’à jeter l’ancre près des côtes d’une île pas si déserte qu’elle n’y paraît.

“Avec Le Mécano de la General, c’est sans doute le film le plus célèbre de Buster Keaton. L’acteur y manifeste un véritable génie de l’absurde. Exemple : pour faire sa demande en mariage, Rollo, qui n’a que la rue à traverser, utilise sa somptueuse limousine. Econduit… il revient à pied. L’intervention, complètement invraisemblable, d’espions va l’obliger à utiliser toutes les ressources de son imagination. On verra comment il arrive à se servir des objets – toujours réticents à son égard et générateurs de catastrophes – pour préparer le petit déjeuner. Keaton engage une sorte de corps-à-corps perpétuel avec l’impossible et finit par triompher de façon tout à fait imprévue. Il y a, dans ces actes, une logique de l’absurde. Ne manquez pas ce film ! Et faites-le voir à vos enfants.”
Jacques Siclier, Télérama.

Le chien jaune de Mongolie

Le chien jaune de Mongolie

Byambasuren Daava – Allemagne – 2005 – 1h33 – VF 
Dans la steppe de Mongolie, une fillette de six ans, Nansa, découvre un chien errant dans une grotte. Elle l’adopte et le baptise Tatoué. Mais son père s’oppose à ce que ce chien mystérieux reste auprès de la famille, craignant qu’il ait été en contact avec les loups et qu’il constitue une menace pour leur troupeau. La fillette s’obstine en cachant son nouvel ami.

Plus d’informations : https://guide.benshi.fr/films/le-chien-jaune-de-mongolie/129

Jour de fête
Jacques Tati – France – 1949 – 1h18
Ça va être la fête au village ! Les forains et leur manège de chevaux de bois arrivent. Mais il faut installer le mât et on fait appel à « Françouè », le facteur dégingandé, qui organise tout à sa façon !

Jour de fête

Quelques heures plus tard, la fête bat son plein. Occasion pour François de faire le pitre aux jeux de massacre et de carabine, mais aussi de passer par le bistrot où les forains s’amusent à lui faire boire force verres. Un de ses collègues l’entraîne voir un film sur les facteurs américains. Leurs exploits éblouissent François : le lendemain, sur les (mauvais) conseils des forains, il débute sa « tournée à l’américaine » : pour distribuer le plus de courrier, le mieux et le plus vite possible, il se livre à une série d’actions extravagantes (coller une lettre sur le front d’un homme ou sous la queue d’un cheval !). Il va même jusqu’à se mesurer aux coureurs cyclistes, mais grisé de vitesse, il finit sa course dans la rivière. François se retrouve sur la charrette de la vieille à la chèvre et finalement, pendant qu’il reprend la fourche pour les travaux des champs, c’est un petit garçon, coiffé de sa casquette, qui finira la tournée du facteur.

Plus d’informations : https://nanouk-ec.com/films/jour-de-fete

Swing
Tony Gatlif – France – 2001 – 1h27
Max, un jeune garçon d’une dizaine d’années, passe les vacances chez sa grand-mère dans les beaux quartiers de Strasbourg.

Swing

Pendant son séjour, il se passionne pour la musique manouche et fait la rencontre de Miraldo, un guitariste virtuose qui va accepter de lui donner quelques leçons de guitare. Chaque jour, il traverse le fleuve pour rejoindre la communauté installée dans une cité en périphérie de la ville. C’est là qu’il croise le chemin de Swing, une jeune manouche de son âge que Max prend d’abord pour un garçon et avec qui il va progressivement se lier d’amitié. A ses côtés, il va faire l’apprentissage de la liberté, découvrir la culture et l’histoire de son peuple, et vivre des expériences inoubliables. Et la profonde amitié qui s’installe entre les deux enfants va très vite laisser place aux premiers sentiments amoureux.

Plus d’informations : https://guide.benshi.fr/films/swing/568

Eté 93
Clara Simon – Espagne – 2017 – 1h36 – N/B – Vo stfr

Suite à la mort de ses parents, Frida, 6 ans, quitte Barcelone et part vivre à la campagne chez son oncle et sa tante et leur petite fille de 3 ans. Le temps d’un été, l’été 93, Frida apprendra à accepter son chagrin, et ses parents adoptifs apprendront à l’aimer comme leur propre fille.

Été 93

Le premier long-métrage de la Catalane Carla Simon peut se présenter comme la chronique estivale d’une petite fille de 6 ans dont les parents sont morts. Ce serait pourtant passer à côté du film que de le réduire à un sujet aussi écrasant. La beauté de ce coup d’essai tient à ce que l’on ne sait, de prime abord, pas bien de quoi il retourne. Son véritable sujet, beaucoup plus secret, se situe dans les interstices du film, et ne se précise que dans la durée, bien qu’un indice nous soit donné dès la première scène, lorsque l’on découvre la petite Frida jouant avec d’autres gamins dans une rue de Barcelone. L’un d’eux lui lance : « Pourquoi tu ne pleures pas ? » Question apparemment anodine qui trouvera un écho bouleversant à l’autre extrémité du film… (Lemonde.fr)

Plus d’informations : https://www.lemonde.fr/cinema/article/2017/07/19/ete-93-dans-les-non-dits-de-l-enfance_5162250_3476.html