Le dixième anniversaire de la Révolution d’Octobre vit le pouvoir soviétique multiplier les commandes artistiques pour célébrer l’événement et le cinéma fut au premier rang. Après Eisenstein, Boris Barnet et Vsevolod Poudovkine illustrèrent la geste révolutionnaire.

 

MARDI 17 Octobre à 19h30

Octobre (Oktjabr) de Serguei M. EISENSTEIN, URSS, 1927, 1h43, MUET
Int : Vassili Nikandrov, Nicolaï Popov, Boris Livanov…
Avec son sens de l’épopée et de la métaphore, sa maîtrise des mouvements de foule, Eisenstein met en scène quelques grands moments de la Révolution russe, la colère d’un peuple affamé qui déboulonne les statues, l’instauration du gouvernement de Kerenski comparé à Napoléon, la révolte des soldats sur le front, la sanglante répression des soulèvements populaires, le retour de Lénine et finalement la prise du Palais d’Hiver au cours de ces journées d’octobre qui ont donné le pouvoir aux bolcheviks…
Le grand classique du cinéma russe, présenté par Michel Cadé, historien spécialiste de l’histoire de la représentation du monde ouvrier.

 

 Jeudi  19 octobre  19h30

Moscou en octobre, (Moskva v oktyabre), Boris BARNET, URSS, 1927, 44’, MUET
Int : Boris Barnet, Ivan Bobrov, Alexandre Gromov…

A Moscou en 1917, les Bolcheviks combattent les élèves-officiers qui encerclent le Kremlin.
Le réalisateur Boris Barnet a écrit au sujet de ce film : “La Révolution d’Octobre est déjà sous bien des aspects devenue une belle légende.
C’est pourquoi il nous a semblé possible de nous écarter parfois de l’exactitude historique pour donner un éclairage plus fort de tel ou tel évènement.”

Un film documentaire qui exalte la Russie révolutionnaire. Il ne reste qu’une copie de ce film, dont une partie s’est perdue définitivement. Seront donc projetées ce soir les bobines restantes de l’unique copie…

 

20h15

La Fin de Saint-Petersbourg, (Konets Sankt-Petersburga), Vsevolod POUDOVKINE, URSS, 1927, 1h27, MUET
Int : Alexandre Cistjakov, Vera Baranovskaja, Serguei Komarov…

Un jeune paysan quitte son village pour la ville. Travaillant en usine, il devient, par besoin, briseur de grève. Il donne involontairement un ouvrier originaire du même village qui l’avait accueilli à son arrivée à Saint-Pétersbourg et, découvrant son erreur, il se révolte. On l’envoie au front. Sa conscience révolutionnaire s’aiguise. Il participera à la prise du Palais d’Hiver.
 « Alors qu’un film d’Eisenstein est un cri, les films de Poudovkine sont des chants modulés et prenants. » (Léon Moussinac, historien du cinéma)

 

Le Centre International du Photojournalisme propose l’exposition “1917, la révolution qui a changé le monde” du 17 octobre au 17 décembre 2017 au couvent des Minimes :

CIP

 

 

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