Description de l'évènement

Salle éphémère – Mardi 18 juin – 14h – Vivre de l’eau

Goémons

Yannick Bellon

France, 1947, 22′, DCP

Interprètes : les habitants de l’île de Béniguet

Documentaire sur le quotidien, à l’orée des années 50, des goémoniers (pêcheurs spécialisés dans la récolte des algues marines, plus précisément du goémon) de l’île bretonne de Béniguet, dans l’archipel de Molène. Premier film de la réalisatrice, Yannick Bellon débarque, en 1946, sur cette bande de terre plate et grise de deux kilomètres de long qui ne compte qu’une seule maison. Sur place, la cinéaste découvre les vies et les gueules cabossées de ces petites mains du goémon. Rien n’a changé depuis près de vingt ans, à l’époque notamment du tournage de Finis Terrae (1929) de Jean Epstein sur l’île de Bannec.

Jacques Verdier

 

La Jolie bretonne

Ferdinand Zecca et René Leprince

France, 1914, 34′, DCP

Interprètes : Gabrielle Robine, René Alexandre, Jean Dax…

Tourné en 1914, La Jolie bretonne marque une transition entre les drames sociaux et les films patriotiques tournés par Pathé pendant la Première Guerre mondiale. Il met en scène Yvon Kermadec (René Alexandre), marin sur un torpilleur, et sa fiancée Anaïk (Gabrielle Robinne), qui attend patiemment le retour de son bien aimé. Le couple Robinne et Alexandre, jeunes vedettes de la Comédie-Française mariés à la ville, excelle dans l’interprétation de cette absence amoureuse. Le décor naturel met à l’honneur les sites sauvages de la côte d’Emeraude et les Côtes d’Armor en Bretagne. Cette « comédie sentimentale aux péripéties émouvantes » joue aussi de l’opposition entre deux modèles, le monde artistique parisien incarné par le peintre Bernard Grandval (Jean Dax) et la vie paisible de la campagne bretonne traditionnelle, tension entre deux classes sociales exprimée par l’ambivalence entre la ville et la campagne, et l’oisiveté et le labeur.

Manon Billaut

 

Photo: La Jolie bretonne (Ferdinand Zecca et René Leprince) © 1914 – Fondation Jérôme Seydoux-Pathé

Restauration 4K réalisée en 2021 par la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé au laboratoire L’Image Retrouvée Paris-Bologne, avec le soutien du CNC, d’après le négatif original nitrate issu de ses collections. Les cartons ont été reconstitués à l’aide du scénario Pathé conservé à la Bibliothèque nationale de France et d’une copie Pathé Kok 28mm de l’Institut Jean Vigo.

 

Billetterie

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