Description de l'évènement

Le Festival Confrontation accueille pour la première fois un atelier de programmation issu d’un travail avec la Maison d’arrêt de Perpignan. Durant deux mois, un groupe du Centre pénitentiaire a visionné des courts métrages et sélectionné un programme qu’il présentera le Jeudi 5 avril à 14h. Débat à l’issue de la projection.

Cet atelier se déroule dans le cadre de l’appel à projet «Culture/Justice» et a reçu le soutien du SPIP66 et de la DRAC Occitanie.

Belle gueule
Emma Benestan, France 2014, 24’58 – fiction

C’est l’été, le sud. Tous les jours, Sarah, seize ans, vend des beignets sur les plages avec son père. Un soir, elle fait la rencontre de Baptiste…

Super Vénus
Frédéric Doazan, France 2013, 3’ – animation

À quoi ressemble la femme lambda ? Les planches d’anatomie nous le montrent. Et à quoi ressemblent les femmes présentées dans les magazines et les publicités comme des beautés parfaites ? En tout cas pas à la femme lambda ! Il y a quelques retouches à faire…

Les hommes s’en souviendront
Valérie Müller , France 2006, 9’ – fiction

Le 26 novembre 1974, quelques heures avant sa présentation à l’Assemblée Nationale du projet de loi pour l’avortement, Simone Veil se prépare dans un appartement bourgeois, comme dans l’antichambre du torero avant d’entrer dans l’arène.

Avant que de tout perdre
Xavier Legrand, France 2012, 30’ – fiction

Un jeune garçon fait mine de se rendre à l’école et se cache sous un pont. Une adolescente en larmes attend prostrée sur le banc d’un arrêt de bus. Une femme vient les chercher tour à tour et les conduit sur le parking d’un hypermarché.

Eût-elle été criminelle
Jean-Gabriel Periot, France, 2006, 9’30 – documentaire

France, été 1944. Les femmes accusées d’avoir entretenu des relations avec des soldats allemands durant la guerre sont publiquement châtiées.

Bleu blanc rouge de mes cheveux
Josza Anjembe, France 2016, 21’32 – fiction

À dix-sept ans, Seyna, une adolescente d’origine camerounaise se passionne pour l’histoire de la France, le pays qui l’a vue naître. Son baccalauréat en poche et sa majorité approchant, Seyna n’aspire qu’à une chose : acquérir la nationalité française. Mais son père s’y oppose farouchement.