Dans l’enceinte de la technopole Sophia Antipolis, se développent des histoires orbitant autour d’un événement : le meurtre d’une jeune femme retrouvée carbonisée. Qu’ils soient vigile, chirurgien, clientes ou membres d’une communauté spirituelle, tous les personnages de Virgil Vernier oscillent entre solitude et vide existentiel, chacun cherchant du sens par des voies aussi diverses que désespérées.

Avec un second long métrage, le réalisateur se fait le défi de raconter une époque, la nôtre. Avec une sensibilité naïve et un regard documentaire aiguisé par ses précédents films, Virgil Vernier nous entraîne au sein du site de Sophia Antipolis comme on entre dans un lieu de culte, allégorie de la décadence d’une société libérale au parfum d’une apocalypse à venir. Le film parvient à nous faire voir des décors industriels en les rendant à l’irrationnel et au magique, à travers des histoires qui illustrent les questionnements et sentiments de la jeunesse, ses intérêts, ses rêves et ses illusions pour conjurer l’absence de magie du monde. Représentation d’un jeune cinéma français qui n’a pas dit son dernier mot.

VIRGIL VERNIER

INTERPRÈTES : Dewy Kunetz, Hugues Njiba-Mukuna, Sandra Poitoux, Lilith Grasmug…
SCÉNARIO : V. Vernier, avec la participation de Mariette Désert

IMAGE : Simon Roca, Tom Harari
MUSIQUE : James Ferraro
DÉCORS : Florence Catusse
MONTAGE : Charlotte Cherici
PRODUCTION : Kazak Productions, M141
COPIE : Num.