Description de l'évènement

Salle éphémère • Mardi 6 mai à 14h

#Compagnons et serviteurs

 

Ultra Moderne, présenté par Orian Ziad, réalisateur, suivi de Nous la mangerons, c’est la moindre des choses.

 

Ultra Moderne

ORIAN ZIAD | France, 2023, 15’ | Fichier num.
Interprètes : Julie Zamparutti, Alistair Wrigth, Battiste Costa

Apprentie dans une exploitation laitière, Julie découvre que la musique rend les vaches plus productives.

Présenté par Orian Ziad, réalisateur de courts métrages mais aussi chef opérateur pour des documentaires portraits d’artistes (Patrick
Bruel, Juliette Armanet, Enki Bilal). Il vient de terminer, à 23 ans, le documentaire Jean Becker, l’artisan du cinéma diffusé sur France 3.

 

Nous la mangerons, c’est la moindre des choses

Elsa Maury , Belgique/France, 2020, 67′

Nathalie, bergère dans le Piémont cévenol, apprend à tuer ses bêtes. Le film suit les gestes d’une éleveuse qui aime et qui mange ses moutons avec attention. Elle est prise sans relâche dans une interrogation à propos des manières de bien mourir pour ces êtres qui nous font vivre. Quel goût a la tendresse ?

La libre Belgique : La cinéaste Elsa Maury a filmé seule, lors de 24 séjours dans le Gard, se concentrant sur la relation très particulière qui se tisse entre les brebis et la jeune femme, dont on ne saura rien. Pas question ici de proposer une image romantique et pastorale, une carte postale du métier de berger. Non, ce que montre ici la cinéaste et artiste contemporaine (qui a consacré une partie de son travail à notre rapport à l’alimentation), ce sont les moments les plus durs : la mort d’un agneau, d’une brebis et, évidemment, le passage par la case abattoir, où l’héroïne met un point d’honneur à apprendre la découpe… La bergère chercher à redonner un sens à cette mise à mort, en l’entourant d’une forme de rituel et de respect pour l’animal. Au lieu de la reléguer loin des regards dans de sombres abattoirs, derniers maillons d’un élevage industriel « inhumain », aussi bien pour les animaux que pour les hommes qui y travaillent… La question que pose Elsa Maury dans ce film à la mise en scène rigoureuse, aux dialogues rares, c’est en effet celle du rapport entre l’homme et l’animal qu’il tue pour se nourrir.

 

BILLETTERIE

 

 

 

 

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