Mémoire des lieux et écriture cinématographique de l’histoire

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22,00

“…La réflexion part ici d’exemples concrets, des films-essais qui interrogent l’histoire tragique du vingtième siècle : la guerre d’Espagne et ses réfugiés ; les mémoires successives d’un camp d’internement ou de la place d’une grande ville ; les effets du débarquement sur les campagnes normandes ; la reconstruction brutaliste qui s’ensuivit, ici ou ailleurs, et le bouleversement de l’architecture urbaine au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale ; la déportation des intellectuels chinois dans le désert pendant le « mouvement anti-droitiste »…”

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Description

Sous la direction de François Amy de la Bretèque et Jean-Philippe Trias
avec la collaboration de Michel Cadé

Presses Universitaires de Perpignan Institut Jean Vigo

Plutôt que les « lieux de mémoire », rendus célèbres par Pierre Nora, ce livre prend pour objet les lieux ordinaires et concrets qui conservent des traces d’histoire qu’il faut parfois bien chercher. Une rue, une place, un bocage, une forêt où l’on s’est battu, des baraquements abandonnés, des grottes dans un désert de cailloux… Le cinéma, art concret de l’image et du son, a vocation à enregistrer ces traces, parfois infimes, qui imposent aux cinéastes d’en construire ou d’en problématiser le récit. Leurs films proposent ainsi aux spectateurs non pas une histoire toute faite mais une histoire en train de s’écrire.

La réflexion part ici d’exemples concrets, des films-essais qui interrogent l’histoire tragique du vingtième siècle : la guerre d’Espagne et ses réfugiés ; les mémoires successives d’un camp d’internement ou de la place d’une grande ville ; les effets du débarquement sur les campagnes normandes ; la reconstruction brutaliste qui s’ensuivit, ici ou ailleurs, et le bouleversement de l’architecture urbaine au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale ; la déportation des intellectuels chinois dans le désert pendant le « mouvement anti-droitiste »… Dans la plupart des cas, l’amnésie l’emporte, quand ce n’est pas l’histoire officielle des vainqueurs, dans des monuments commémoratifs auquel on oppose ici l’exemple d’un mémorial, celui du camp de Rivesaltes, qui refuse d’être un musée. Le cinéma est un moyen de s’obstiner à conjurer ces impasses mémorielles, à questionner encore et toujours les traces de l’histoire dans ces lieux qui peuvent aussi nous parler de notre présent.

Ici témoignent des réalisatrices et un réalisateur (Claire Angelini, Dominique Cabrera, Sandra Ruesga, Mario Pons), partageant leurs créations (un montage d’images, un extrait de scénario), tandis que des historiens et des spécialistes de cinéma abordent leurs films et d’autres de Diane Kurys, Jacqueline Veuve, Robert Vas, Basilio Martín Patino et Wang Bing, ainsi que des bandes d’actualités, sous cette entrée spécifique : la mémoire conservée par les lieux et révélée par le cinéma.

Prix 22€

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