KAÏRO de Kiyoshi KUROSAWA

Pour son dernier rendez-vous des Jeudis de l’Angoisse, l’Institut Jean Vigo dévoile aux amateurs de films de genre, un conte fantastique japonais issu de ses collections: Kaïro de Kiyoshi Kurosawa.

kiyoshi-kurosawaAttention à ne pas se tromper de Kurosawa. Akira est un classique, Kiyoshi un postmoderne, auteur d’une œuvre abondante et protéiforme, cinéphile et intellectuel, grand admirateur de Godard mais aussi du cinéma de genre occidental des années 60-70-80 (il voue un culte à Richard Fleischer et Tobe Hooper.)

Kurosawa doit sa notoriété hors du Japon au succès de son angoissant thriller Cure (1999), suivi par une reconnaissance internationale grâce à la sélection de ses films dans les plus grands festivals (y compris Locarno qui présenta Séance, réalisé pour la télévision, en 2000), jusqu’à une forme de consécration en 2008 avec la sortie de Tokyo Sonata, l’un de ses films les plus accomplis.

 

Réalisé en 2001, Kaïro participe à la nouvelle génération des films de fantômes japonais, mais demeure un grand film sur la solitude, davantage que sur l’effroi. C’est d’ailleurs toute la beauté d’un film fragile sous sa perfection formelle, que de susciter la peur mais aussi la tristesse.

Synopsis :

Taguchi, un jeune informaticien, est retrouvé pendu dans son appartement. Sous le choc, ses collègues cherchent à en savoir plus sur ce suicide inexplicable.La victime a laissé un mystérieux message contenu dans une simple disquette. De toute évidence, celle-ci recèle un virus qui contamine ses utilisateurs et a de graves répercussions sur leur comportement. A Tokyo, l’inquiétude grandit au fur et à mesure que le virus se propage à travers les réseaux informatiques. Des petits groupes de jeunes gens tentent de résister, tandis que les disparitions se multiplient.

BONUS : une sélection des meilleures (et des pires) bandes annonces de films d’horreur !

Pour fêter la dernière séance des Jeudis de l’Angoisse, l’Institut Jean Vigo a concocté une sélection de bandes annonces de films d’horreur en tous genres, du classique au film italien trash comme Maniac Cop de William Lustig, Le dernier monde Cannibale de Ruggero Deodato ou encore Supermen contre amazones de Alfonso Brescia …

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