Description de l'évènement

Carlos SORIN, Argentine 2002, 1h43

A des milliers de kilomètres du sud de Buenos Aires, trois personnages voyagent le long des routes désertes de la Patagonie du Sud. Don Justo, retraité de 80 ans et ancien propriétaire d’une droguerie dirigée par son fils, s’enfuit de son domicile pour échapper à son emprise. Il part retrouver son chien disparu qu’un ami prétend avoir aperçu à San Julian…Roberto, un représentant de commerce d’une quarantaine d’années, accomplit le même périple à bord de sa vieille voiture, emportant avec lui une charge bien encombrante : un gâteau à la crème, cadeau d’anniversaire destiné au fils d’une jeune veuve qu’il convoite…Le même jour, Maria Flores, 25 ans, se retrouve avec sa petite fille sur cette même route. Cette jeune femme s’est qualifiée pour participer à la finale d’un jeu télévisé.Chacun voyage de son côté, mais ces histoires et illusions vont s’entrecroiser.
On n’est pas très loin du néoréalisme de Vittorio De Sica, humain et chaleureux. Tous ces êtres sont banals, mais lumineux. Il ne leur arrive presque rien, mais le regard que pose Carlos Sorin sur ce presque rien est empli de tendresse et de complicité. Ni les bons, ni les grands sentiments ne font peur au cinéaste. Il en use mais n’en abuse jamais, avec un naturel désarmant. « Le seul mensonge du film, en fait, c’est son titre : elles ne sont pas minuscules, ces histoires. A chaque instant, au contraire, elles font affleurer l’essentiel ». (Pierre Murat – Télérama, 26/03/2003)

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