Description de l'évènement

Yann Le Masson et Bénie Deswarte, France, 1973, 1h47

Entre Kashima et Tokyo, se construit vers 1970 l’aéroport de Narita : les paysans refusent de vendre leurs terres et affrontent les gardes mobiles envoyés pour les expulser. Portrait sociologique d’une nation au début des années 70. À travers deux lieux symboliques de la modernisation du Japon, Kashima, vaste complexe sidérurgique et pétrolifère, et Narita, où devait être construit un immense aéroport et où s’est cristallisée l’opposition d’extrême gauche, Kashima Paradise démontre comment les traditions ancestrales de la société japonaise ont été utilisées par le capital pour servir de moteur aux mutations sociales et politiques et dénonce les violents affrontements entre les forces de l’ordre et les paysans. Ce film est tourné en noir et blanc avec une maîtrise qui en a fait la référence du cinéma militant des années 70.

En première partie :
J’ai huit ans
Yann Le Masson et Olga Poliakoff, France, 1961, 9’

Rescapés de la guerre d’Algérie et réfugiés dans des camps tunisiens, des enfants algériens témoignent, à partir de dessins qu’ils ont eux-mêmes réalisés, des événements tragiques qu’ils ont vécus. Saisi 17 fois et censuré pendant 12 ans, J’ai huit ans est l’un des premiers films et un film majeur sur la guerre d’Algérie. Un film fort et implacable, dénonçant la violence de l’armée française.

Festival Zoom arrière

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