Description de l'évènement

Jean-Charles FITOUSSI, France, 2012, 1h07
Int. Luis Miguel Cintra, Bernard Blancan…

C’est le huitième épisode du Château de hasard, saga fitoussienne issue de Balzac, Tintin et Star Wars, dont le personnage clé est un certain Saturne (qui a l’habitude de tuer ses enfants), tandis que Monsieur Stein, créateur d’être humains, ressuscite aussi les cadavres. Comme dans la Comédie humaine, les personnages reviennent, et, s’amuse le réalisateur, «la vision d’ensemble ne se résume pas à l’addition de ses parties».

Le cycle du Château de hasard se construit un peu en marchant. Avec cet Enclos du temps, Jean-Charles Fitoussi, 42 ans, a terminé «le rez-de-jardin». Il a commencé à travailler sur le «premier étage», qui devrait compter huit pièces, avec un film carrément burlesque cette fois, ayant trouvé «un non-acteur avec un corps incroyable pour ça». Quand le Château s’arrête-t-il ? On ne sait, peut-être est-il ouvert sur le ciel, comme le temple de la sagesse qu’on voit aux jardins d’Ermenonville et qui n’est, forcément, pas achevé ?

Cocasse. Fitoussi tourne quand il a de l’argent, s’arrête, va chercher des financements, reprend sa caméra et ses acteurs (des amis souvent) pour continuer. Cocasse, profond, l’Enclos du temps est plus un exercice de joie qu’une narration stricte. L’année dernière, à Locarno, il commentait ainsi son art : «Chaque film, chaque plan, c’est le plaisir que les choses existent. Quand je ne filme pas, c’est comme si je ne pouvais pas témoigner du bien infini qu’est la vie.»

Le prix Jean-Vigo est une récompense cinématographique française décernée depuis 1951, créée par Claude Aveline, en hommage au réalisateur Jean Vigo. Attribué par un jury constitué de critiques, d’exploitants et d’anciens lauréats, il vise à encourager un auteur d’avenir et distingue “un réalisateur français pour son indépendance d’esprit et son originalité de style”. Il existe depuis 1960 un palmarès distinct pour les longs métrages et pour les courts métrages. Parmi les films primés, on trouve des œuvres aussi diverses que A bout de souffle, La Guerre des boutons (Yves Robert), Mourir à Madrid, La vie de Jésus, La vie ne me fait pas peur, Les chants de Mandrin… Inaugurant une relation qui pourrait perdurer, l’Institut Jean Vigo vous propose de découvrir le film récompensé cette année peu de temps après la proclamation du palmarès.

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