Description de l'évènement

Dominique Cabrera, France 2000, 1 h 40

Scénario : D. Cabrera et Philippe Corcuff ; Image : Hélène Louvart ; Musique : Béatrice Thiriet ;

Interprètes : Ariane Ascaride, Marilyne Canto, Thierry Frémont, Philippe Fretun, Olivier Gourmet…

La démocratie ce n‘est pas seulement voter à intervalles réguliers, ce n’est pas seulement le politique au sens restreint des partis mais aussi l’univers de l’entreprise, du travail, des acquis à défendre, des droits nouveaux à conquérir. Et si cela même était réducteur, si sous le versant social organisé de la démocratie restait un socle quasiment hors démocratie, socle de marginalisés, de chômeurs, de désespérés courageux, de Rmistes (alors) invisibles. C’est cette structuration de notre société fragmentée que Dominique Cabrera choisit de nous révéler dans Nadia et les hippopotames. Décembre 1995, Paris, les cheminots en grève défendent l’organisation de leur travail et leurs retraites face à un Etat libéral qui se réclame de la réforme. Dans la nuit parisienne trois d’entre eux se confrontent à Nadia, maman d’un bébé, abandonnée par un cheminot et touchant le RMI. Les revendications des syndicalistes sont pour elle tombées de Sirius, son quotidien n’est pas dans la revendication collective mais dans la survie. Dérivant dans la nuit parisienne, les quatre protagonistes découvrent à côté de la chaleur collective une autre chaleur humaine plus individuelle, faite de rapports immédiats, au risque de devoir nuancer leurs convictions. L’aube se lève, ils ne sont plus tout à fait les mêmes mais les choses rentrent dans l’ordre syndical.

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