Description de l'évènement

Robert Bresson
France, 1968, 1h28
Sc. : Robert Bresson d’après l’œuvre de Fiodor Dostoïevski.
Int. : Dominique Sanda, Guy Frangin, Jane Lobre…

« La femme douce est d’emblée une femme morte, suicidée à 20 ans. Le film, long flash-back fragmenté, retrace l’histoire du couple qu’elle formait avec un homme faible simulant la force. Elle, c’est Dominique Sanda dans son tout premier rôle, les joues encore adolescentes, la bouche scandaleuse, le regard comme un ciel imprévisible. Parfois, un tribunal à elle toute seule. Une pure actrice de cinéma, fascinante, quoi qu’elle fasse et dise. Certaines de ses intonations, ou ses pleurs, échappent étrangement au “système” Bresson, trahissent l’idéal de non-jeu du maître. Une femme douce est un film méconnu, à redécouvrir. Une sorte de réponse tragique à La Chamade d’Alain Cavalier, sorti un an plus tôt, en 1968, et qui traitait des mêmes thèmes : le couple, la jalousie, l’argent, la place de la femme et de ses aspirations. Mais parce que Robert Bresson adapte – fidèlement – une nouvelle de Dostoïevski, quelque chose d’insondable, d’insoluble, cerne les jeunes mariés. Les tranches de vie conjugale disent, l’une après l’autre, l’impossibilité de vivre. (…) Trente ans plus tard, Raphaël Nadjari adaptera la même nouvelle, résumant par un nouveau titre la nature insaisissable et bouleversante de cette héroïne : The Shade, l’ombre.» (Louis Guichard – Télérama,W n° 3330)

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