En ce jour de célébration* des films muet, nous mettons en ligne cette œuvre étonnante d’un des auteur amateur les plus productif des Pyrénées-Orientales d’avant-guerre: Louis Llech. Surtout fameux pour ces actualités roussillonnaises et ses films de tourisme, il a pourtant commencé par des fictions.
Celle que nous vous proposons est la seconde d’une trilogie amoureuse ou il met en scène sa soeur et un ami dans une bluette ou l’amour se rencontre soudain au détour d’un chemin. Mais l’intérêt est ailleurs. En 1931 Llech connait déjà le cinéma parlant arrivé en France en 1928, mais ses moyens d’amateur ne lui laisse que le loisir de perpétuer certains des usages du muet: les intertitres nombreux et explicatifs, les mimiques parfois outrancières des acteurs et une intrigue somme toute assez simple. De plus il filme en pellicule 9,5mm, et uniquement en extérieur afin d’avoir la lumière suffisante. Toute la panoplie du cinéaste amateur éclairé est donc mise au service d’un spectacle à (re)découvrir 92 ans après!
Extrait de Dans les ronces (Louis Llech – 1931) tourné à Collioure
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