Description de l'évènement

Poétesse, romancière, Denitza Bantcheva écrit également sur le cinéma. Outre de nombreux articles et la direction d’ouvrages de la collection CinémAction (sur Visconti, Fassbinder…), elle a fait paraître une monographie sur Jean-Pierre Melville (Jean-Pierre Melville : de l’œuvre à l’homme) que Michel Ciment présente, dans Positif, comme « la meilleure étude en français » sur le sujet. Elle publie le premier ouvrage critique couvrant toute la filmographie de René Clément : René Clément (que Noël Herpe juge “indispensable”), une étude sélective de l’œuvre de Joseph Losey et coécrit avec Roberto Chiesi « Le Film noir français ».

RENÉ CLÉMENT  

Sa formation (étudiant en architecture puis documentariste) explique peut-être la précision du travail de René Clément, son souci du détail. D’abord comparé aux néoréalistes italiens puis considéré comme précurseur de la Nouvelle Vague (qui l’a dédaigné), un tiers de ses films se déroulent pendant la seconde guerre mondiale, parfois avec une approche quasi documentaire (La Bataille du rail, 1946 ; Les Maudits, 1947 ; Paris brûle-t-il ?, 1966…). Il a été l’un des premiers à participer à des coproductions franco-italiennes, qui se multiplieront (Au-delà des grilles, 1949 ; Quelle joie de vivre, 1961). Il a donné à Gérard Philipe (Monsieur Ripois, 1954) et Alain Delon (Plein soleil, 1960) de superbes rôles d’escrocs, sur le plan sentimental ou financier… Les trois films de ce cycles, très peu montrés, sont représentatifs des thématiques et du style de René Clément : ils nous invitent à redécouvrir ce cinéaste.

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