Avec L’esprit de 45 Ken Loach revient au documentaire, film de montage serait plus pertinent et s’interroge sur un moment démocratique de l’histoire de l’Europe
À l’occasion des 100 ans du syndicalisme en France, Chris Marker et le groupe confédéral audiovisuel CFDT imaginent la fiction d’une émission de télévision intergalactique qui, en 2084, ferait un sujet sur le deuxième centenaire du mouvement syndical.
No, troisième film du réalisateur Pablo Larraín, a ravivé en nous le souvenir déjà lointain (c’était avant « la fin de l’Histoire ») et comme volontairement effacé d’une dictature du bout du monde, celle du Chili d’Augusto Pinochet.
Lorsque le Président de la République, M. Nuissbaum découvre qu’il est gravement malade, il décide d’engager un comédien afin de se consacrer à son traitement. Vincent, son remplaçant devra temporairement se mettre publiquement dans la peau du chef de l’Etat.
L’Allemagne Fédérale ; celle du miracle économique, mais aussi du terrorisme. Peter Lurz, représentant d’une firme américaine d’informatique, exerce une grande influence sur la ville, use de sombres machinations et de conspirations policières à la seule fin de protéger ses intérêts financiers...
Grunwald, un être aux pouvoirs maléfiques, s’est juré de se débarrasser des hommes. Il les combat notamment en leur envoyant des loups. Horus est un garçon vivant isolé avec son père, qui avait fui après l’attaque de leur village...
"Je me souviens du 11 septembre 1973, jour sombre où l’Amérique fomenta un coup d’Etat pour abattre la révolution pacifique et démocratique qui se construisait dans mon lointain pays, le Chili, éliminant son Président de la République, Salvador Allende... "
21 mars 2010, Georges Frêche est réélu dans son fauteuil. En Languedoc, il est le Président. Six mois durant, au fil d’une campagne ébouriffante et captivante, la caméra d’Yves Jeuland ne l’a pas quitté.
À la veille de la primaire démocrate dans l’Ohio, Stephen Meyers, jeune mais déjà très expérimenté conseiller de campagne du gouverneur Mike Morris, se prépare pour les élections présidentielles américaines.
Au Portugal, dans la nuit du 24 au 25 avril 1974, la radio diffuse une chanson interdite: « Grândola ». Il pourrait s’agir de l’insoumission d’un journaliste rebelle ; c’est en fait le signal programmé d’un coup d’État militaire qui changera la face de ce petit pays. Au son de la voix du poète José Afonso, les troupes insurgées prennent les casernes. À trois heures du matin elles marcheront sur Lisbonne.
Suzanne Verrier, du corps de ballet de l’Opéra, est entretenue par le Comte de Montoire-Grandpré, député de droite, et courtisée par un électricien du théâtre, Jacques Gaillac. Ce dernier se révèle être, au moment de la grève des transports, un des chefs de la gauche. Il est élu député, nommé ministre et Suzanne devient sa maîtresse...
Roque Espinosa, jeune provincial, arrive à Buenos Aires pour poursuivre ses études à l’université. Il n’est pas très motivé et passe son temps à errer dans la fac, se faire de nouveaux amis et séduire des filles. L’une d’elles, Paula, une enseignante, va l’initier au militantisme.
En mettant en scène le peuple, le petit peuple, les hors castes face à l’histoire, la grande celle que les puissants de tous bords font avec le sang des autres, Imamura trace un portrait en creux de la démocratie.
Un verrou qui cède, une porte qui s’ouvre, des cris de joie qui retentissent : la réappropriation qui ouvre le film de Christophe Coello est d’abord un moment d’intense vitalité.
Décembre 1995, Paris, les cheminots en grève défendent l’organisation de leur travail et leurs retraites face à un Etat libéral qui se réclame de la réforme. Dans la nuit parisienne trois d’entre eux se confrontent à Nadia, maman d’un bébé, abandonnée par un cheminot et touchant le RMI.
Tentative d’analyse de cette curieuse monarchie démocratique qu’a instituée la pratique constante de la Ve République, L’exercice de l’Etat s’interroge sur la schizophrénie du personnel politique.
Dans une petite ville allemande, en 1957, à l’heure du « boom » économique, règne un entrepreneur de travaux publics qui possède à peu près tout, y compris le bordel municipal. Un ingénieur des travaux publics venant y effectuer une mission tombe amoureux de la belle Lola, qu’il prend pour une jeune fille du meilleur monde alors qu’elle est, bien sûr, pensionnaire de la maison close.
King Vidor, cinéaste du lyrisme et de l’épopée, emmène à la campagne, où ils viennent « d’hériter » d’une ferme à l’abandon, John et Mary, couple new-yorkais sans argent et sans travail (nous sommes au début des années 30, au cœur de la Dépression)...
Au cœur du Languedoc, entre mer et garrigue, Fleury d’Aude est un charmant village de vignerons, de rugbymen et d’irréductibles chasseurs de sangliers. Au centre du village, l’hôtel de ville, objet de toutes les convoitises... À l’approche des élections municipales, chacun affûte ses armes.
Harvey Milk fut le premier Américain affichant son homosexualité à obtenir un mandat électif : en 1977, il est élu conseiller municipal à San Francisco. Une mini-révolution.
Comment dire le déni de démocratie que constitue la politique des grands groupes propriétaires d’usines toujours à la recherche d’un supplément de rentabilité nancière, comment montrer l’impuissance d’un Etat pourtant aux formes démocratiques
L’action se passe à Paris, dans la deuxième moitié des années 70, un Paris d’avant la « boboïsation » tel qu’il est capté par l’œil critique exercé du cinéaste Bertrand Tavernier...